Dans les écritures, le chiffre huit pointe toujours vers un renouveau, vers du nouveau après une purification, ou une Expiation. Il est souvent associé aux temples, ordonnances, ou d’autres thèmes sacrés.
Pour illustrer cela, il est utile de comprendre tout d’abord que le symbolisme du huit est directement lié au symbolisme du sept.
Dans la Genèse nous lisons :« Ainsi furent achevés les cieux et la terre… Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite » (Gen 2 : 1-2).
Et qu’est ce qui a suivi le septième jour ? une nouvelle ère avec la présence de l’Homme sur terre, une ère qui va durer sept mille ans.
Qu’est ce qui à son tour va suivre ces sept mille ans ? le huitième millénaire.
Là encore, nous aurons un renouveau avec une nouvelle terre, des nouveau cieux et une race de Dieu entourant Dieu le Père. Il n’y aura plus d’homme mais des dieux vivant auprès du Père et du premier fils.
Nous savons que le sept, dans la tradition hébraïque veut dire fini, entier, ou complet. Que se passe-t-il donc avec le huitième jour ? Le huitième jour devient donc le premier jour de la période suivante. En d’autres termes, non pas le début, mais un renouveau. En explorant quelques écritures nous voyons que ce renouveau représente l’après purification à travers l’Expiation du Christ.
Par exemple, les animaux utilisés pour les sacrifices restaient avec leur mère sept jours avant d’être tués le huitième jour. Ces animaux étaient le symbole du Christ comme sacrifice éternel. De même, les prêtres d’Aaron avec Moïse devaient patienter sept jours, et au huitième jour pouvaient entrer dans le tabernacle, étant purifiés, et faire un sacrifice expiatoire.
Nous pouvons voir cela aussi dans Ezéchiel : « Lorsque ces jours seront accomplis, dès le huitième jour et à l’avenir les sacrificateurs offriront sur l’autel vos holocaustes et vos sacrifices d’actions de grâces. Et je vous serai favorable, dit le Seigneur, l’Eternel. » (Ezéchiel 43 : 26-27)
Dans le monde chrétien, le baptême est associé à l’octogone qui est aussi le symbole de l’Expiation. Le chiffre huit rappelle également le moment où le Seigneur « baptisa » la terre avec le déluge, duquel huit âmes furent sauvées dans l’arche. Constituant ainsi le nouveau monde, le renouveau après la disparition de précédant.
On comprend clairement pourquoi après la mort de Jésus Christ en milieu de semaine et sa résurrection en fin de semaine (un Samedi), les Apôtres ont commencer à observer le Sabbat le huitième jour, le Dimanche. Ils ne considéraient pas seulement ce jour comme le premier jour de la semaine mais aussi et surtout comme le huitième jour, le jour du renouveau, un jour nouveau avec un homme nouveau possédant un corps spirituel Saint (le christ).
Après l’Expiation donc, le Sabbat fut changé du septième au huitième jour, ou en d’autres termes, le premier jour de la semaine, qui était le dimanche. Les disciples se rencontraient le huitième jour de chaque semaine pour participer au Souper du Seigneur, ou à la Sainte Cène.
Car Jésus « est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création » Colossiens 1:15. Jésus, après sa mort et sa résurrection était devenu la première création, le premier homme spirituel à l’image du Dieu invisible. Jésus Christ venait ainsi d’ouvrir une nouvelle ère avec l’apparition d’une nouvelle race d’hommes spirituels et invisibles (ses fidèles qui viendront après lui) possédant des corps spirituels saints comme lui. Ce seront les premiers habitants du royaume des cieux.
Le Symbole du sceau du Roi Melchisédech est le huit. Lorsque ce sceau est apposé sur un homme, ce dernier devient un être nouveau, une nouvelle personne, un nouvel créature. Parce que cet homme est né de nouveau. C’est ce sceau qui, dans peu de temps va être apposer sur les fils de Dieu des derniers jours, ceux-là même qui constitueront les cent quarante-quatre mille. Ils seront scellés et règneront avec lui pendant le dernier millenium depuis la nouvelle Jérusalem.
Ensuite, viendra le huitième millénaire qui verra une nouvelle terre, des nouveaux cieux. L’ancienne terre ayant disparu avec tous les impies. Les hommes aussi auront disparu, laissant ainsi la place aux dieux autour du Père et du fils ainé.
L’Ancien Mahan